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Les Voyages de Gally
3 avril 2006

La Planète Blanche a ses merveilles

planete_blancheC’est bien, car mon premier vrai article est un vrai voyage dans une contrée quasiment inconnue de l’homme, l’Arctique, aussi connue sous le nom de « la Planète Blanche ». Voilà, jeudi dernier, je suis allée au cinéma voir ce documentaire nous présentant un monde incroyable, blanc, peuplé de dizaines d’espèces toutes plus différentes les unes des autres, mais qui ont un but commun : vivre et survivre. Et là, je reste bouche bée devant la beauté insoupçonnée de ce monde polaire. La mer est d’un bleu azur à couper le souffle, la neige est blanche et pure, et dans cet « enfer » glacial, pas d’humains (ou si peu). Faites le rapprochement…

            La sortie de ce documentaire fait bien sûr penser à la magnifique « Marche de l’Empereur », mais une différence se fait sentir tout de suite : on ne parle pas que d’une seule race mais d’à peu près tout ce qui peuple la banquise – les ours polaires, les caribous, les renards, les oiseaux, les baleines, les bibiphoques, et tant d’autres. Bref, on ne rentre pas dans une vie en particulier, mais dans toutes, ce qui peut déstabiliser certains (comme mon chéri J) car parfois on aimerait en voir plus. La voix de Jean Louis Etienne nous commente (avec l’accent) la vie sur la banquise, et sait se taire pour laisser le plus souvent place aux images qui parlent d’elles-mêmes (contrairement à la « Marche » où on devait se taper plusieurs voix qui n’étaient pas très agréables ni très utiles). La musique est moyenne, car s’il y a d’excellents morceaux, il y en a aussi qui rappellent les horreurs de « la Marche de l’empereur ». On en arrive maintenant au grand intérêt de ce documentaire : les images ! Les prises de vue sont impressionnantes ! De la naissance des oursons aux balades sous-marines, avec au passage le pèlerinage des caribous (ah qu’on aimerait les avoir pour manifester demain :p), on ne peut qu’être subjugué. Mais dans ce monde extrême, les dangers sont présents tous les jours, et à toutes les saisons. La vie semble impossible, et pourtant tout ce petit monde d’animaux se bat pour qu’elle perdure.

            Et après tout ce flot de merveilleuses images où se mêlent rires et larmes, évidemment, le verdict est méchant. C’est sur une marche très émouvante de la maman ours qu’on voit la réalité… Eh oui, si l’homme ne vit pas ou plus ou moins sur la banquise, il a quand même trouvé le moyen de « pourrir » cette belle « Planète Blanche ». Le réchauffement de la planète est tel que d’ici la fin du siècle, la banquise aura disparu, et les espèces avec. Est-il possible de faire encore quelque chose ? Je ne sais pas vraiment… Va falloir se replonger dans toute l’affaire du traité de Kyoto J. On peut toujours essayer de réparer les choses…peut-être.

            En bref, un film documentaire que je conseille à tous, et surtout aux enfants ou aux gens comme moi, pour réfléchir tout en admirant la beauté d’un monde reculé. Tiens d’ailleurs, le lendemain, j’ai vu « Nanouk l’esquimau » avec des CP, en noir et blanc, et sans le son (pauvres gosses), où on voit la vie d’Inuits et je me dis quand même qu’il faudrait mettre à jour à nouveau les programmes scolaires pour leur montrer l’avenir plutôt que le passé… enfin…

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Commentaires
N
bi bibi bibi bibi biphoque, dans l'antarctique, t'es le roi de phoques.......<br /> J'aime toujours autant ton esprit 'les humains sont les parasites de la planète' :o)
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